"J'ai ressenti un apaisement que quelqu'un soit en communication avec lui pendant que nous le transportions chez le vétérinaire. Je n'avais aucun moyen de communiquer avec lui car son regard n'était plus là."

"Histoire vraie entre une femme et un chien : la mienne, la nôtre ...

Avoir un animal de compagnie, c’est pour la vie, du moins pour une belle route ensemble. Je décide d’offrir un petit Border / Berger Australien à mon mari pour Noël 2012. Je me rends chez une éleveuse proche de Toulouse. Une portée d’une dizaine de chiens, tous aussi adorables les uns que les autres. Je m’accroupis pour choisir le futur compagnon de notre vie. Une petite boule de poil me traverse les jambes. L’éleveuse m’informe qu’il est déjà réservé. Dommage, j’essaie d’en choisir un autre. Il me tourne autour, idem, il est réservé. Puis, un, veut jouer, me mordille. Elle renouvelle sa phrase et rajoute : « Madame, c’est toujours le même qui revient vers vous ». Alors, je décide de repartir, sans chiot. Je savais que c’était le chien qui choisissait son maître, malheureusement pour moi il était déjà réservé. Sur le chemin en repartant, la dame me recontacte et me dit s’être « arrangé » avec l’autre personne pour me laisser le chiot si j’étais vraiment intéressé. Je fis demi-tour pour réserver celui-ci.

Puis commence notre histoire, apprendre, jouer, la propreté, les bêtises...et beaucoup de complicité s’installe. C’est drôle car on dirait presque que nous avons le même caractère. Tu n’es pas le chien de mon mari, tu es mon chien !

Plus le temps passe, plus nous sommes soudés. On marche souvent ensemble, tu es très joueur, docile, aimant, tu fais partie de notre famille. Tu es mon premier bébé. Je veux partager plus encore avec toi alors je me lance dans le canicross…Tu adores, on est attaché l’un avec l’autre, on ne fait qu’un ! Je ne sais pas qui aime le plus ...

Y a qu’à voir quand je pars courir, tu sais que tu viens avec moi, que ce sera notre moment... Tu es comme moi, t’aimes les bois, les chemins, renifler mais pas trop te mouiller !

Mais le temps passe, les années aussi. Tu es beau, le poil brillant, je suis si fière de toi pour ce que tu es pour moi. Tu aimes et j’aime toujours autant courir avec toi. Tu es aussi mon échappatoire quand cela ne va pas fort à la maison, on dirait que tu le ressens. Qu’est-ce que j’aime ces moments où je n’ai pas besoin de parler et tu comprends si bien les choses ...

Y a spontanément une triste fin. Tu es malade, très malade. On l’apprend brutalement, je m’effondre, mon pilier, mon bébé. Pourquoi ? Un million de questions sont dans ma tête, j’ai le cœur serré, je pense que c’est ma faute. Trop de course ? Je n’ai rien détecté ! Tu n’as rien montré, tu es resté le même jusqu’au bout, fidèle.

Le moment est dur, très dur j’ai l’impression que tout s’effondre autour de moi tellement tu es partie intégrante de ma VIE. Puis…Marilyne ! Une amie me la conseille. Elle me demande des renseignements et me dit qu’elle peut entrer en contact avec mon chien.

Ouverte à beaucoup de choses et pratiques, je me lance. Je suis là, seule avec mon chien, dans mon salon. Maryline pendant ce temps entre en contact avec lui. Je le vois tourner les oreilles de droite à gauche, il est devant la fenêtre du salon. Elle me raconte ensuite ce premier échange. J’en pleure toutes les larmes de mon corps car je sais au fond de moi que la fin est plus que proche et que c’est à moi d’en décider.

Voilà plusieurs jours que le premier contact est pris. Mais je ressens le besoin, j’ai l’impression qu’il veut me dire autre chose et à plusieurs reprises. Je reprends donc contact avec Marilyne. Je ne me suis pas trompée ! Tout est vrai, les ressentis, les endroits, les sons jusqu’à même me dire qu’il voulait partir avec son harnais bleu de canicross. J’ai toujours les images de l’échange entre eux que je relis de temps à autre.

Elle a été patiente, d’une immense écoute. N’a pas hésité à me répondre, ce à n’importe qu’elle heure. Ces mots étaient ceux de mon chien retransmis par une personne, Marilyne.

Je n’ai pas envie de le faire partir, mais je le dois, car il souffre beaucoup. Maintenant que je sais qu’il a mal mais qu’il reste pour moi. Je dois faire un travail sur moi-même avec Marilyne qui m’aide à creuser le fond du problème. Un immense MERCI du fond cœur Maryline.

Je pense à toi chaque jour qui passe. Tu es et resteras dans mon cœur !

HAPPY MY LOVE"