Marilyne Salin : une humaine en chemin

Marilyne Salin souriant de profil

Les animaux m'ont accompagné dans plusieurs passages traumatiques. Adolescente, je voulais être vétérinaire. Ce n'était pas conscientisé mais je pense a posteriori que c'était une manière de leur rendre ce qu'ils me donnaient. J'ai fait mon stage de 3e chez un vétérinaire rural et j'y suis même retournée en stage l'été d'après. Un gros accident l'année de terminale et des notes insuffisantes en physique m'ont fermé les portes de la prépa véto. Je suis alors partie en fac d'histoire, ma seconde passion et j'ai découvert l'archéozoologie : l'étude des interactions passées entre les sociétés humaines et les animaux au travers de l'étude des restes animaux (essentiellement les os) découverts sur les sites archéologiques. Mon fil rouge du soin animal m'a alors rattrapée car j'étais beaucoup plus attirée par les recherches sur la vie des animaux avant leur décès que par leur devenir ensuite. J'ai alors travaillé avec des vétérinaires qui m'ont aidé à analyser les pathologies osseuses, avec des éleveurs qui m'ont transmis leurs connaissances zootechniques. Après ma thèse de doctorat, j'ai travaillé 15 ans dans un service d'archéologie préventive où j'encadrais des opérations archéologiques et menait les recherches en archéozoologie.

Durant ces années, accompagnée de sœurs et frères de chemin, j'ai cheminé, guéri des traumas et me suis (re)connectée au Vivant de manière plus subtile. J'ai passé mon premier niveau de Reiki, j'ai (re)découvert la communication animale, me suis formée en énergétique animalière et humaine. Tout ceci, au départ, pour mes animaux et ceux de mes ami.e.s, proches. Parallèlement, certaines pratiques de l'archéologie préventive ne m'ont plus convenues et mon corps exprimait clairement son ras le bol de passer des hivers à genoux dans la boue et des étés caniculaires à manier la pelle/pioche.

Mes pratiques bénévoles avec les animaux me plaisaient et me nourrissaient tellement que j'ai commencé à envisager les pratiquer professionnellement. Décision difficile pour une Taureau prise, façon Scorpion, un matin de janvier 2021 où une proposition d'évolution de mon poste ne m'a pas convenue. Alors je suis partie, avec des émotions mêlées de peur pour l'avenir et de gratitude pour le passé, pour renouer avec mon fil rouge de soin aux animaux bien vivants.

Ainsi est né Tiyoweh, Écoute animale. Tiyoweh est une référence à la sagesse amérindienne transmise par Jamie Sams dans le livre Les 13 Mères originelles. Tiyoweh signifie la Tranquillité en langue Seneca et désigne un état de profond calme intérieur qui permet d'écouter les messages subtiles du corps, de l'esprit, de l'extérieur. En lisant les messages de la 5e Mère, cet état a tellement résonné en moi que j'ai souhaité rendre hommage à Jamie Sams et à ces magnifiques sagesses en contribuant à les diffuser via mon activité.

Me voilà donc installée depuis septembre 2021 en tant que praticienne en communication humanimale, en énergétique. Étant toujours attirée par de nouveaux chemins d'exploration, je me suis lancée dans une formation à l'accompagnement personnel facilité par les chevaux fin 2022, une graine qui attendait de germer depuis pas mal d'années. Et c'est avec une grande joie que je propose à présent ce merveilleux outil accompagné de ces grands sages enseignants que sont les chevaux.

Je vis avec ma famille sur un terrain de 2 ha dans le Berry (Cher) qui accueille ma famille humaine et animale : 4 chevaux, un chien, deux chats et une bonne dizaine de poules/coqs, auxquels on peut ajouter renards, lièvres et lapins, sangliers, chevreuils et autres buses, pigeons et chouettes qui laissent de subtiles indices de leur présence dans les prés et pistes des chevaux.

Voilà où j'en suis de mon chemin à la découverte de mon Essence. Jour après jour, je le découvre et le parcours au gré des appels des animaux, des sœurs et frères de chemin, du Vivant !